Pour information, le SIAEAG avait multiplié par quatre le prix de l'eau vendue en gros, ce qui avait abouti au mouvement de contestation susmentionné. Il était confronté à des difficultés particulières, puisqu'exposé à des obligations, en matière de construction de stations d'épuration. Or il finance, comme d'autres collectivités gestionnaires de l'eau, l'assainissement par le truchement de l'eau potable, ce qui est contraire à la loi. In fine, cette situation avait provoqué la colère de ses partenaires. Cap Excellence, comme d'autres acteurs, avait contesté cette pratique.
Cette configuration est une illustration de la « politisation » de la gestion de l'eau, qui vise à rendre captifs un certain nombre d'électeurs en les favorisant. In fine, le problème relevé a pris de l'ampleur et l'eau n'a pas été payée au SIAEAG, ce qui l'a exposé à des déficits importants et ne lui a pas permis de lancer les investissements requis pour assurer la continuité de son réseau. Au même moment, il a rencontré des difficultés avec son partenaire la Générale des eaux de Guadeloupe, filiale de Veolia. Au final, la situation qui vient d'être décrite a contribué à la faillite du système de l'eau en Guadeloupe.