La consommation d'eau s'est réduite, du fait de la désindustrialisation observée en France, notamment en région parisienne, et de la mise en œuvre de démarches d'économies d'eau.
Aujourd'hui en conséquence, le secteur de l'eau n'est plus très dynamique, ce qui freine les velléités d'investissement des entreprises. De surcroît, les contrats sont beaucoup plus stricts qu'ils l'étaient par le passé, ce qui vient obérer les perspectives de marge des délégataires privés. Cela incite donc ces derniers à se tourner vers l'étranger.
En outre, les investissements dans les capacités et les réseaux reviennent à la collectivité. Les délégataires, pour leur part, doivent entretenir les installations et participer à leur renouvellement. Or l'investissement lié au renouvellement du réseau n'est pas rentable sur la durée d'une délégation : aussi les entreprises privées ne s'y engagent-elles qu'avec parcimonie. En parallèle, les collectivités essaient de faire supporter les coûts des investissements de renouvellement par les délégataires. In fine, aucune des deux parties n'effectue les travaux, ce qui crée une difficulté.