M. Frétillère a précédemment souligné que le maïs était indispensable pour l'élevage en Bretagne. Néanmoins, les bovins sont avant tout des herbivores. Or l'herbe, qui consomme beaucoup moins d'eau que le maïs, pousse extrêmement bien en Bretagne et dans de nombreuses autres régions de France. Enfin, l'agriculture biologique développe un système basé sur l'herbe, qui respecte la biodiversité et s'assortit de rotations longues (7 à 8 ans). Dans ce cadre, le maïs utilisé – car il y en a – couvre des surfaces très faibles. L'herbe apporte aux animaux un peu d'énergie et des protéines. Le maïs, pour sa part, ne vient que combler le léger déficit énergétique de l'herbe.
Pour conclure, l'agriculture biologique permet de réduire la consommation d'eau et de préserver la ressource en eau dans le sol. En augmentant le taux de matière organique dans ce dernier, le système se retrouve moins vulnérable et moins dépendant.