En pratique, l'irrigation n'est bien évidemment pas un plaisir. En effet, la gestion d'enrouleurs, en plein été, relève d'une tâche pénible. À mon sens, la baisse tendancielle des surfaces irriguées tient en partie à la baisse de la démographie du monde agricole.
Prenons l'exemple de deux agriculteurs voisins s'occupant de surfaces irriguées : si le premier n'a pas de successeur, le second peut être appelé à récupérer ses terres. Il n'aura alors pas le temps d'irriguer l'ensemble de ses nouvelles parcelles. Il aura peut-être même la tentation de basculer vers l'agriculture sèche ; la perte de valeur ajoutée en résultant, ici, est compensée par un effet volume.