Bien évidemment, l'agriculture sert à nourrir la population mondiale. M. Frétillère a estimé que l'agriculture biologique ne permettrait pas de répondre à l'ensemble des besoins. En la matière, je tenais à rappeler que de 35 à 40 % de la production est aujourd'hui jetée, ce qui pose la question de la qualité des produits délivrés aux consommateurs. Dans la restauration collective, le recours aux produits bio fait qu'il n'y a ni déchets, ni pertes. En effet, ces derniers sont à la fois bons et de qualité. Par conséquent, il est primordial de fournir des produits de qualité, pour éviter de jeter de la nourriture produite en consommant une partie substantielle de l'eau disponible.
Enfin, la question de la gestion quantitative de l'eau va être centrale dans les prochaines années. Pour l'heure malheureusement, aucune structure de gouvernance n'y est aujourd'hui dédiée. Aussi la FNAB plaide-t-elle pour la mise en place d'une instance de gouvernance neutre et dédiée à la gestion quantitative de l'eau, se composant d'agriculteurs, de consommateurs et de représentants de l'administration et les consommateurs.