Je trouve étonnant, monsieur Knusmann, que vous teniez de tels propos. Vous ne semblez pas voir le changement qui se profile à toutes les échelles et il n'est plus possible de pratiquer la même gestion que par le passé.
Les DSP sont écartées, grâce à la vigilance dont font preuve les élus. Dans le même temps, les deux champions mondiaux ont instauré l'opacité au sein du syndicat. Je pourrais par exemple citer les agissements d'officines dont a été victime Gabriel Amard, ou encore la lettre de monsieur Santini, qui affirmait à tort que la régie Eau des Lacs de l'Essonne constituait une faillite financière. Monsieur Rio a même écrit à monsieur Santini pour lui demander de s'expliquer à ce sujet mais ce dernier a toujours refusé d'apporter une réponse.
Certains de mes amis ont été élus sur la base de régies. Comment est-il donc possible qu'un choix démocratique ne puisse pas être respecté, sans parler de la menace d'augmenter les conséquences financières liées à un changement de statut ? Le SEDIF doit en tout cas évoluer, car il n'est plus possible d'aller à l'encontre de la volonté populaire.
L'eau doit être considérée comme un bien nécessaire à la vie. Or pour l'heure, le SEDIF ne se comporte pas comme il le devrait à l'égard des EPT 11 et 12. De plus, nos principes républicains devraient imposer une transparence à propos des prix.
Monsieur Capitano, certaines collectivités utilisent certes le service de l'eau pour résoudre des problèmes financiers liés à la baisse de leurs dotations, mais les plus gros écarts se situent au niveau de la prestation de distribution par de grands groupes figurant au CAC40.