À l'heure actuelle, toutes les eaux consommées en région Île-de-France respectent les normes sanitaires. Nous devons également anticiper les sécheresses et les inondations mais l'OIBP ne pourra pas s'imposer à tout le monde, contrairement à ce qui est proposé.
S'agissant de l'usine d'Arvigny, l'OIBP génère une surconsommation d'eau chiffrée par le SEDIF à 3 500 mètres cubes jour, dans une nappe phréatique considérée comme fragile et déjà en tension. De plus, nous avons refusé le rejet des concentrats car notre station d'épuration n'est pas en mesure de les recevoir. À ce propos, nous devrons augmenter nos capacités épuratoires.
Dépenser 34 millions d'euros pour 25 000 mètres cubes par jour et augmenter le coût de 20 centimes hors taxes par mètre cube paraît démesuré. Cet investissement nous semble en effet douteux sur le plan économique, injustifié d'un point de vue sanitaire et écologiquement contestable. Nous réfléchissons donc à un autre modèle. Pour sa part, la configuration actuelle implique un rejet dans le milieu naturel, obligeant les usines situées en amont à traiter les concentrats. Or leur traitement induira un coût supplémentaire au niveau du prix payé par l'usager.