Avec le recours à la reminéralisation, les micropolluants seront toujours présents, mais en quantité largement plus faible qu'actuellement. Ce procédé permet également de traiter des molécules qui n'ont pas encore été déclarées néfastes mais pourraient le devenir. Par ailleurs, une nouvelle directive européenne 2020/2184 du 16 décembre 2020 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine sera transposée dans les deux ans à venir dans le droit français. Celle-ci prévoit de supprimer certains perturbateurs endocriniens, comme le bisphénol. Nous suivons cela de près : des traitements spécifiques pourraient devoir à être mis en place dans les dix ans à venir. Sur ce point, le SEDIF et ses 135 communes membres ambitionne de se maintenir à la pointe de la technologie. Les prélèvements effectués dans les fleuves pollués nécessitent des traitements poussés. Il est enfin favorable à la prévention des pollutions à la source et souhaite intensifier ses actions en la matière.