Tout industriel gérant une entreprise pouvant impacter l'environnement doit disposer d'un système d'indicateurs internes permettant de surveiller ses rejets et sa production. Il est donc indispensable que les industriels pratiquent l'autocontrôle. Il est également normal qu'ils déclarent les volumes qu'ils prélèvent et la pollution qu'ils rejettent le cas échéant. Un contrôle de second niveau de la part de l'État est toutefois nécessaire.
De la même façon, dans le milieu agricole, les acteurs pratiquent l'autodéclaration, qui est suivie de contrôles externes. Chacun à son niveau prend ainsi conscience qu'il est susceptible de recevoir la visite d'un contrôleur. Au final, l'autodéclaration ne me semble pas choquante à partir du moment où de véritables contrôles inopinés peuvent être effectués.