Je pense que nous sommes capables de hiérarchiser les contrôles, même si nous souhaiterions en réaliser davantage. Un certain équilibre doit en tout cas être maintenu en la matière.
À Vittel, des tensions commencent à apparaître. Il est donc nécessaire de vérifier l'existence d'une gouvernance locale et d'outils permettant de réagir de manière adéquate, notamment par le contrôle. Les différentes étapes devront être réalisées dans l'ordre suivant : acquisition des connaissances, partage du diagnostic et construction de solutions qui permettront le bon partage de l'eau. Les phases transitoires ne devront quant à elle pas être trop longues.
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) est l'opérateur en charge des eaux souterraines. Celui-ci semble en mesure de modéliser l'état global des nappes et d'identifier les secteurs en tension. Ce travail permet d'établir avec précision des cartes d'anticipation et de suivi hydrologiques. Au niveau local, en revanche, des problèmes particuliers peuvent nécessiter des analyses complémentaires spécifiques. Dans le cas de grands groupes industriels comme Volvic ou Vittel, il n'est pas envisageable d'ignorer la réalité du terrain.