Une partie du dispositif est déjà en place. Dans le cadre du plan de relance, 50 millions d'euros ont ainsi été fléchés vers les territoires ultramarins. La question est de savoir comment mettre en place ces investissements sur le terrain. Les collectivités devront se saisir du sujet. Pour l'heure, la situation s'explique plus par un manque de projet que par un manque fondamental de financement. Il est en tout cas important que le coût du service soit autofinancé à travers la facture d'eau. Dans le cas contraire, la situation risque de ne pas avoir évolué dans 50 ans.
Je suis favorable à un plan massif, mais à la condition de penser à l'avenir. Il ne faudra pas se contenter de mesures curatives mais également s'inscrire dans une logique préventive. De notre côté, nous tirons la sonnette d'alarme depuis 20 ans concernant les inventaires patrimoniaux, en alertant sur le risque de ruptures de service et d'investissements ne pouvant pas être assignés.