Une majorité de services publics a toujours été gérée en régie directe. Pour leur part, les DSP interviennent plutôt sur des services publics plus importants, apportant de l'eau potable à deux tiers des Français.
L'activité des entreprises de l'eau n'a connu aucune variation majeure au cours des dernières années. Nous observons tout de même certains cas de retour en régie, qui ne sont pas anormaux selon moi. Nous défendons en effet la liberté de choix de la collectivité vis-à-vis de son opérateur, ainsi que la réversibilité des modes de gestion. En France, 700 contrats de DSP arrivent chaque année à échéance. Or dans environ 95 % des cas, une nouvelle DSP est conclue. Ce mode de gestion fait ainsi l'objet d'une forme de plébiscite.
Il arrive cependant que dans certaines collectivités, le maire ou le président opte pour la régie. De notre point de vue, la réversibilité des modes de gestion doit être facilitée. L'élu optant pour une régie devra toutefois réfléchir à ce qu'apporteront ces acteurs privés au service au cours des dix années à venir.