Nous recevons des sollicitations de la filière professionnelle, des médias ou des particuliers. La question de l'eau sans chlore est similaire à celle de la dureté de l'eau ou du calcaire. S'agissant du chlore, des demandes de confort proviennent du consommateur. En termes de santé, le cadre n'impose pas la désinfection de l'eau ; il porte sur la qualité de l'eau distribuée, qui doit être saine d'un point de vue microbiologique.
L'osmose inverse retire beaucoup de substances de l'eau et également la matière organique, qui peut servir de support au développement microbien. Par ailleurs, même si des structures souhaitent distribuer de l'eau sans chlore, elles seront obligées de pouvoir chlorer si nous leur demandons. La circulaire du 7 novembre 2003 relative aux mesures à mettre en œuvre en matière de protection des systèmes d'alimentation en eau destinée à la consommation humaine, y compris les eaux conditionnées, dans le cadre de l'application du plan Vigipirate impose en effet qu'en cas d'alerte, le niveau de désinfection soit suffisant, en un temps rapide, en tous points du réseau.
Je ne suis pas en mesure de vous répondre à propos des rejets, qui relèvent du ministère de la transition écologique.