J'ajouterai sur le premier point que nous sommes également concernés par la complexification de la présence de plusieurs opérateurs sur une même vallée. Sans avoir besoin d'étude, il est clair et évident que ce fonctionnement, fruit de l'histoire, n'est pas optimal pour la production électrique et la gestion des relâchements d'eau. Une réorganisation du secteur devra embarquer ces réflexions. S'agissant des risques associés à une ouverture à la concurrence, la démarche n'a jamais été mise en œuvre en France et porte donc son lot d'inconnues. Elle serait sans doute complexe et passerait par un cahier des charges à la main de l'État. Certains points sont déjà encadrés par les services de l'État à ce jour : gestion des ouvrages, sujets environnementaux, suivi des lâchers d'eau. Les enjeux locaux sont en revanche plus complexes à encadrer dans un cahier des charges, par exemple les contraintes de cote, leur intégration au cahier des charges représentant un travail conséquent à mener.