Je rappelle que cette table ronde regroupe trois entreprises du secteur privé, à capital public pour certaines, la CNR et EDF, le SHEM ayant quant à elle un actionnaire disposant également de fonds publics minoritaires. La question porte avant tout sur l'intérêt général, sur ce que l'État fait de ce qui lui appartient. Nous gérons des biens qui ne nous appartiennent pas, ce qui impose un État fort, un État qui fixe les règles du jeu et les conditions d'investissement et de développement de ce bien appartenant à la nation. La question du privé et du public ne se pose pas, tant que l'État est décideur. Je le répète, EDF est une entreprise de droit privé. De même, la CNR est une société anonyme d'intérêt général. C'est peut-être là une solution à explorer.