L'aléa hydraulique est de fait annuel, avec des variations entre les années. En revanche, dans une même année, le risque n'est pas comparable au risque éolien et au risque photovoltaïque qui subissent bien plus de variations. Par ailleurs, une partie de l'hydroélectricité est pilotable, ce qui permet d'intégrer davantage d'éolien et de photovoltaïque. Une semaine sans vent est par exemple très impactante, et un réservoir permet justement de produire sur ces moments de creux. Pour ce qui est des périodes de sécheresse, je rappelle que le changement climatique active le cycle de l'eau. Si des périodes d'intense sécheresse et de crues sont attendues, une des manières de minimiser les impacts est justement d'utiliser les réservoirs existants qui permettent de tamponner les crues et de soutenir l'étiage des rivières, ce qui soutient de plus la biodiversité. Bien évidemment, lors de grandes crues, l'ouvrage ne permet pas de résoudre à lui seul le problème.