Nous sommes passés d'un pilotage technique des ouvrages à un pilotage par la finance, avec des répercussions sur toute la chaîne de valeur de l'exploitation.
Les directions ont actuellement la volonté de vider les vallées des exploitants pour faire de la numérisation à outrance sur les ouvrages et les salariés s'y opposent. Nous remarquons également une augmentation de la sous-traitance et des politiques d'achat basées sur la moins-disance. Nous nous inscrivons donc dans des logiques purement guidées par le gain, qui poseront problème à terme.
De plus, la logique de marché conduit à solliciter beaucoup plus les ouvrages qu'à l'époque du système complètement intégré dans un seul EPIC pour l'ensemble des activités hydroélectriques. Par conséquent, les coûts de maintenance augmentent avec la multiplication du nombre d'arrêts et de démarrages des équipements. D'ailleurs, la CGT rejoint FO sur la nécessité d'intégrer toutes les productions dans un EPIC, afin d'optimiser complètement le système.