Concernant les risques psychosociaux, qui ne sont d'ailleurs plus des risques, 45 000 salariés de Suez seront arrachés à leur entreprise avant la fin de l'année, en seulement six mois. Les salariés des fonctions support et transverses du siège, au nombre de plusieurs milliers, ne connaissent toujours pas leur atterrissage. La crainte est réelle pour les salariés à cause de ce planning très serré. Nous subissons une pression depuis le 30 août à cause des pertes d'emploi et du démantèlement du groupe Suez. La pression pourrait cependant se décaler puisque l'union syndicale Suez a porté plainte au parquet national financier pour trafic d'influence. La tentation de répression syndicale pourrait se faire jour dans les années à venir une fois les projecteurs écartés de l'OPA. Nous espérons que la justice se saisisse de notre plainte, car nous estimons que cette OPA est une injustice