Cette relation a bien évidemment existé, mais elle était parfaitement connue de Veolia. A partir du moment où les deux parties connaissent la situation, cela ne pose pas de problème. Je pense même que j'ai été choisi comme médiateur pour cette raison. Le médiateur n'étant pas un arbitre, il ne décide de rien. En revanche, ma connaissance de l'entreprise a sans doute contribué à réduire la durée de la première partie de la médiation.
Le vivier de médiateurs d'Equanim comprend quatre anciens premiers ministres européens, ainsi que de très grands patrons français, allemands, anglais et américains. Tous auraient fait de très bons médiateurs, mais il leur aurait fallu davantage de temps qu'à moi pour bien comprendre la situation.
Quoi qu'il en soit, nous n'avons pas contrevenu au règlement d'Equanim, puisque le seul point qui aurait pu laisser penser à un conflit d'intérêts était connu des deux parties. En revanche, le fait de cacher un conflit d'intérêts potentiel à l'une des parties peut entraîner la nullité de la médiation.