Je répondrai à cette question par écrit.
Depuis le début de l'année et l'offre alternative obtenue d'Ardian-GIP, notre volonté était de trouver des tiers de confiance pour mener à bien la négociation, étant donné que toutes les réunions directes entre Veolia et Suez s'étaient mal passées. Le directeur du Trésor a fait une tentative et le tribunal de commerce de Nanterre a proposé une médiation judiciaire, que nous avons appelée de nos vœux. Cependant, Veolia avait toujours refusé de faire appel à un médiateur de confiance.
J'ai appris l'existence d'Equanim au moment de sa création, en février 2021. À partir de la fin du mois de mars, Equanim a laissé entendre que Veolia était prêt à se lancer dans une médiation, sous réserve que le secret soit absolu. L'idée de recourir à Equanim a donc émergé à la fin du mois de mars, même si nous avions engagé d'autres actions pour faire monter la pression (vente d'actifs en Australie, mise en place de la fondation). Dès que j'ai su que Veolia était ouvert à une médiation avec Equanim, j'ai sollicité ce cabinet afin qu'il nous fasse des propositions et qu'il nous explique son fonctionnement. Plusieurs médiateurs nous ont été proposés, dont Gérard Mestrallet, qui a été désigné médiateur le 7 avril.