Le taux d'impayés était de 37 %, alors qu'il est d'ordinaire de quelques pour cent. Les collectivités, qui sont aussi clientes du réseau et du service public, étaient dans un état d'impécuniosité qui les conduisait à ne régler aucune de leurs propres factures. En outre, certains élus ont tenu des discours inappropriés, en appelant les usagers à ne pas payer leurs factures d'eau. Enfin, dès 2008, le Syndicat intercommunal d'alimentation en eau et d'assainissement de la Guadeloupe (SIAEAG) a refusé de mettre en œuvre sa faculté d'émettre des titres exécutoires à l'issue de la période 60 jours suivant la date d'émission des factures. L'entreprise n'avait pas la main pour résoudre toutes ces difficultés.
Le logiciel a été changé en 2015. À partir de cette date, la situation s'est considérablement améliorée. Cet outil a d'ailleurs été choisi par deux des collectivités qui nous ont succédé.