S'il en a, il ne fera que renforcer la concurrence. Les activités de Suez dans l'eau en France, mais aussi la gestion des déchets, la construction d'usines (par l'intermédiaire de la filiale Degrémont), le centre de recherche de l'eau en France (le Centre international de recherche sur l'eau et l'environnement – CIRSEE) et les filiales pour la gestion de l'eau seront transférés dans le nouveau Suez, qui aura un nouvel actionnariat. Nous avons veillé à ce que celui-ci soit pérenne et solide. Chacun des actionnaires doit s'engager à rester au moins dix ans et l'un d'entre eux s'est même déjà engagé à rester vingt-cinq ans. Par ailleurs, nous avons demandé que le nouveau Suez porte un projet industriel, pas un projet financier. Cela suppose que les actionnaires ne cèdent pas d'activité rapidement et qu'un plan d'investissement industriel soit lancé, pour accompagner le nouveau Suez dans ses activités. L'un des actionnaires a déjà proposé de doubler les investissements industriels de Suez en France. Les autres actionnaires sont prêts à le suivre.
Avec un actionnariat de long terme à majorité française, un véritable creuset industriel et une capacité d'investissement renforcée, la concurrence en France sera non seulement maintenue, mais elle s'accroîtra dans les années à venir.