Cette technologie élimine à elle seule une grande partie des nouveaux polluants (résidus de pesticides, résidus médicamenteux, perturbateurs endocriniens). Elle permet également d'éliminer pratiquement tout le calcaire de l'eau. Une fois cette technologie mise en œuvre, il n'est plus nécessaire que d'utiliser très peu de chlore. Il s'agit donc d'une avancée incontestable en termes de qualité de l'eau.
D'après une étude menée pour le SEDIF, cette technologie, en supprimant une grande partie du calcaire de l'eau, ferait gagner 100 euros par an à chaque foyer, étant donné que les appareils électroménagers ne s'entartreraient plus, alors que cet investissement devrait coûter 20 euros par an à chaque foyer. L'OIBP présente donc également un intérêt économique.
Cette technologie n'est pas la propriété de Veolia. De nombreuses entreprises concurrentes sont capables de la proposer. Voilà quelques années, Veolia, Suez et Saur avaient ainsi répondu à un appel d'offres du SEDIF concernant la région d'Arvigny en proposant cette technique. Un grand nombre d'entreprises à travers le monde utilisent l'OIBP, une technique très proche de l'osmose inverse pour le dessalement d'eau de mer et de la nanofiltration.