Vous venez de pointer du doigt l'un des problèmes de fonctionnement de l'État français. Les services de l'État s'appuient beaucoup sur les associations, sans leur donner de moyens.
La SREPEN-RNE ne vit pas de subventions. Néanmoins, si les associations disposaient des moyens requis, elles iraient plus régulièrement devant le tribunal administratif pour s'opposer à certains projets. Pour ma part, j'ai pu faire bloquer le projet débattu durant plusieurs mois : je n'aurais pas eu les moyens financiers d'aller plus loin. Enfin, il serait utile de faire évoluer la représentation au sein des différentes commissions. En effet, certaines d'entre elles accueillent 15 personnes, dont trois seulement représentent la société civile : aussi les votes de cette dernière ne comptent-ils finalement pas. Il est indispensable de veiller à ce que la composition des commissions soit beaucoup plus représentative.