J'ai reçu, le 27 juillet 2020, M. Jean-Pierre Clamadieu, président d'Engie, qui m'a présenté les grandes orientations qu'il envisageait pour son groupe. J'ai donné mon accord pour qu'Engie se recentre sur son cœur de métier. Or, la gestion de l'eau n'en fait pas partie : c'est avant tout un grand énergéticien. Il n'a pas été question, au cours de cet entretien, de détails relatifs à des cessions, mais d'une stratégie globale visant à recentrer Engie sur ses activités principales. J'ai ensuite reçu M. Antoine Frérot, président de Veolia, le 28 août 2020, qui m'a fait part de son souhait de constituer un champion industriel de l'eau et de la gestion des déchets, par un rapprochement, puis une fusion avec Suez. J'ai indiqué dès le 28 août à M. Frérot que toute opération industrielle devait se faire dans un cadre amical. C'est la position constante que j'ai exprimée à M. Clamadieu et à M. Frérot depuis nos premiers entretiens.