Le règlement se fait par des taxes affectées. Malgré tout, c'est donc l'État qui reste derrière.
Par ailleurs, je veux battre en brèche l'idée selon laquelle l'État se désengagerait du financement de l'eau. Nous nous sommes engagés à mettre à niveau le réseau de distribution dans le cadre du plan anti-fuites qui a été annoncé par le Premier ministre en août 2018, lors des Assises de l'eau, et dont l'objectif est de diviser par deux la durée du cycle de renouvellement des réseaux. Ce plan prévoit une augmentation de 50 % des aides des agences de l'eau pour les territoires ruraux, ce qui représente un investissement de 2 milliards d'euros de ces agences pour le compte de l'État d'ici à 2024 afin de soutenir le renouvellement des canalisations. Il y a également France relance que je viens de mentionner et qui va financer, par le biais des agences de l'eau en métropole et des offices de l'eau en outre-mer, des investissements pour la modernisation des réseaux d'eau potable et d'assainissement. Toutes ces opérations doivent être engagées avant 2022, et les dernières demandes de paiement doivent être adressées avant fin 2023. Sur ce sujet, il y a aussi un engagement pérenne de l'État.