Il y a toujours des débats sur des décisions aussi importantes, entre conseillers, entre cabinets – en l'occurrence, sur l'opportunité ou non de la cession et sur le respect des conditions que j'avais fixées. Ce sont des sujets sensibles, qui concernent des dizaines de milliers d'emplois, l'empreinte industrielle de très grandes entreprises françaises et la respectabilité de la place de Paris. Qu'il y ait eu des débats au niveau des cabinets sur la position à prendre finalement, c'est normal et cela fait partie du bon fonctionnement des institutions mais, ensuite, la décision appartient au ministre de l'économie et des finances et à lui seul. Cette décision, je l'ai prise seul, en responsabilité, et en avertissant de mon choix la Présidence de la République, comme le Premier ministre.