Nous poursuivons les négociations avec la Commission européenne à ce propos et j'aurai l'occasion de recevoir lundi prochain l'ensemble des organisations syndicales pour les tenir informées de ces discussions.
La ligne rouge absolue du Gouvernement français est l'unité du groupe EDF. Nous n'y sommes pas encore mais cela demeure une ligne rouge dans notre négociation avec la Commission européenne. Je suis attaché à l'unité du groupe EDF, de ce grand service public de l'énergie, et nous ne pouvons pas nous engager dans une voie conduisant à moyen ou long termes à son démantèlement.
Nous souhaitons que les barrages hydroélectriques soient rassemblés dans une quasi-régie détenue à 100 % par l'autorité publique. Telle nous paraît être la meilleure solution en termes de souveraineté et de respect des attentes de la Commission européenne. Soit nous y parvenons dans le cadre d'une réforme plus globale d'EDF, soit il conviendra de trouver une solution plus spécifique.
Nous ne souhaitons pas ouvrir les barrages hydroélectriques à la concurrence. Nous travaillons donc sur l'élaboration d'une quasi-régie, dans laquelle les barrages seront détenus à 100 % par EDF, EDF-SA étant elle-même détenue à 100 % par la puissance publique.