De vraies différences existent entre les États européens. Je suis quant à moi attaché à la singularité du modèle français : un grand acteur énergétique, EDF, avec un mix énergétique dans lequel le nucléaire occupe une place prépondérante. Même si nous avons procédé à un rééquilibrage, je répète mon attachement à la place du nucléaire en France et au rôle de cette filière qui constitue à mes yeux le seul moyen concret et réaliste d'approvisionner notre pays en électricité – alors que les besoins augmenteront fortement dans les années à venir – à un coût compétitif tout en réduisant les émissions de CO2.
La filière hydroélectrique, qui représente 10 % à 11 % de la production d'électricité, doit s'inscrire dans le cadre de ce Grand EDF dont j'ai déjà défini les contours.