Il existe en fait deux courants de pensée : certains universitaires estiment que le droit à l'eau est fondamental, inaliénable et qu'il n'y a aucune raison de devoir justifier de ses ressources pour y accéder ; d'autres estiment que, pour garantir le droit à l'eau, il faut rendre les premiers mètres cubes gratuits et supprimer la part fixe qu'est l'abonnement tout en distinguant satisfaction du besoin vital, usage économique et usage de confort – ces deux derniers permettant de financer la gratuité. Le ministère entend-il privilégier une piste plutôt que l'autre ?