Je n'ai pas évincé Isabelle Kocher. Le conseil d'administration d'Engie a décidé de manière très consensuelle en février 2020 de ne pas renouveler son mandat, qui arrivait à échéance à la fin du mois de mai. Nous avions le sentiment qu'il fallait un nouveau dirigeant pour mener une nouvelle étape de la vie du groupe.
Une gouvernance provisoire a alors été mise en place, avec une équipe de direction générale composée de trois personnes : Judith Hartmann, Paulo Almirante et Claire Waysand, notre secrétaire générale, qui est devenue directrice générale par intérim.
Le groupe disposait donc d'une gouvernance tout à fait opérationnelle pendant cette période. Je rappelle que c'est bien le conseil d'administration qui fixe la stratégie. La cession d'une participation aussi importante que celle de Suez relève de sa responsabilité.
Je n'ai pas souhaité lancer le processus de sélection du remplaçant d'Isabelle Kocher avant que la décision relative à l'éventuel renouvellement de son mandat ne soit prise. Le processus a été lancé en mars, au début de la pandémie. Le conseil souhaitait clarifier ses orientations stratégiques de manière à choisir un directeur général aligné avec ces orientations.
Nous avons clarifié ces orientations à la fin du mois de juillet, et nous avons choisi Catherine MacGregor au début du mois d'octobre. Cette dernière a pris ses fonctions le 1er janvier 2021.