Le 30 septembre, nous avons décidé de nous accorder quelques jours supplémentaires pour explorer la possibilité d'un accord amiable.
Le 4 octobre, nous avons posé les éléments de base d'un accord, dont le périmètre était plus favorable pour Suez que ce qui a finalement été obtenu dans les discussions des dernières semaines. À cette date, Philippe Varin m'a signifié qu'il n'était pas en mesure d'obtenir un soutien du conseil d'administration de Suez à un projet dit amical.
J'en ai tiré la conclusion que nous ne pourrions pas obtenir une décision d'amicalité entre les deux groupes avant la cession de notre bloc. J'étais en revanche persuadé qu'après cette cession, les discussions s'engageraient. Celles-ci ont bien eu lieu, mais j'ai toutefois été surpris que cela ait pris plus de six mois. C'est bien vers une OPA amicale que nous nous orientons aujourd'hui.
J'ai conclu de nos échanges dans la période comprise entre le 30 septembre et le 5 octobre qu'il était impossible d'obtenir l'accord du conseil d'administration de Suez sur une approche amicale.