La décision de cession a été prise par le conseil d'administration d'Engie, dans lequel l'État est représenté par trois actionnaires.
Le 30 septembre, au cours du premier conseil qui a examiné ce projet, l'État a souhaité qu'un délai supplémentaire soit demandé à Veolia pour permettre des échanges en vue de rendre ce projet amical.
Le 5 octobre, Bruno Le Maire et moi avions l'objectif identique d'obtenir que cette opération devienne amicale, mais une vision différente sur la manière de l'obtenir. J'avais le sentiment qu'en l'absence de prise de position d'Engie sur la cession de ce bloc, il serait très difficile d'obtenir un réel échange. Je pensais donc qu'il fallait que nous procédions à cette cession. M. Bruno Le Maire aurait souhaité procéder différemment, en accordant un délai supplémentaire avant la cession de notre bloc.
C'est le conseil d'administration du 5 octobre qui a tranché entre ces deux visions, en évaluant l'intérêt d'Engie dans le cadre de cette opération. Nous avons finalement décidé de la cession de ce bloc.