Ce n'est pas tant l'arrivée de M. Bernier ni le départ de la Générale des eaux qu'il faut considérer ici, mais surtout le fait que les EPCI, dans leur grande majorité, ont pris la compétence en eau et assainissement.
La mise en réseau qu'effectuait la Générale des eaux permettait de « jongler » sur le réseau. Les Guadeloupéens n'étaient pas au fait de cette gestion de la misère. L'opacité exercée par le fermier n'est pas nécessairement rapportée aux élus, qui n'ont pas connaissance de la situation réelle.
La Générale des eaux agissait sur l'ensemble du réseau. Nous n'avions pas l'information lorsque nous sommes arrivés. Chacun agissait pour le compte de son territoire. Le personnel était réparti sur les différents sites, et la cohérence territoriale a disparu.
Cette mutualisation des moyens qui s'effectuait au sein d'une grande multinationale n'avait plus de raison d'être, puisque chacun intervenait sur un périmètre précis. C'est à ce moment-là que nous nous sommes rendu compte qu'il existait de réels dysfonctionnements.
Sous l'effet de l'ancien sous-préfet de Guadeloupe est apparu le souhait de mettre en place un syndicat unique avec les élus.