La concurrence territoriale sur les questions d'eau s'effectue souvent au détriment de l'interdépendance des réseaux. Le plus souvent, les EPCI et les syndicats d'eau se vendent et s'achètent de l'eau. Cette situation s'est complexifiée dès lors que les opérateurs, qui sont supposés acheter l'eau au SIAEAG, ne payaient pas cette eau.
Je prends pour exemple les grandes difficultés que nous avons rencontrées avec la communauté de Sud Basse-Terre Grand Sud Caraïbes, qui a laissé au SIAEAG une note de près de 23 millions d'euros par an. Il a fallu intervenir juridiquement pour obtenir un remboursement. Une enveloppe a été allouée au SIAEAG, mais celle-ci restait insuffisante.