Avec ces 72 millions d'euros, 80 % des travaux sont terminés ou en cours d'achèvement. Si nous décidions de déployer un milliard d'euros, il faudrait faire monter en compétences les agglomérations et les opérateurs, mais également avoir recours à des entreprises extérieures.
Il faudra bel et bien injecter un milliard d'euros. Toutefois, notre capacité de travail, qui tient compte de l'ensemble des contraintes et des compétences de acteurs de l'eau, s'élève à 30-40 millions d'euros.
Il faut y ajouter la méconnaissance du réseau d'eau potable par les opérateurs et les agglomérations. Dans le cadre du plan d'action prioritaire, nous avons mené des études relatives à la connaissance du feeder de Belle-Eau-Cadeau. Une mauvaise connaissance des réseaux est apparue à cette occasion.
Je vais prendre le cas de Baillif, ma petite commune, où se posent des problèmes d'eau. Dans cette commune qui compte quatre kilomètres de canalisations à changer, il nous a fallu plus d'un an pour mobiliser Grand Sud Caraïbes.