Je m'interroge sur le fond de votre question. Cet épisode concerne la CFDT en interne. Une seule décision ne peut pas expliquer tous les problèmes que nous avons identifiés dans ce dossier.
Nous sommes favorables à l'emploi chez Engie et chez Suez. Lorsque nous avons constaté l'évolution en cours chez Suez, nous avons pris en compte ce paramètre.
Nous étions plus ou moins informés depuis le mois d'août. Le dossier s'est bien construit. Une proposition a été réalisée. La stratégie proposée a obtenu l'unanimité au mois de juillet. Nous étions donc bien d'accord.
Par la suite, divers éléments variables sont intervenus, notamment les pressions des syndicats. Il n'en demeure pas moins que nous avons toujours conservé la même position.
Au mois de juillet, l'État avait validé la stratégie, qui comprenait des cessions et des rotations d'actifs. Toutefois, il ne nous a pas complètement suivis lors du dernier conseil d'administration. Nous avons alors été amenés à douter.
Nous, petits administrateurs salariés, ne sommes pas informés des confidences entre les grands patrons.
Étant donné que nous nous trouvions dans une position complexe, nous avons choisi de reste le plus neutre possible, et donc de sortir de la salle.
Dans la presse, nous avons presque été affublés du qualificatif de déserteurs, alors que je peux vous assurer que nous sommes bel et bien présents.
Je vous invite à regarder les communications syndicales internes à Veolia. Leurs tracts internes, qui soutenaient la proposition de Veolia, montrent bien qu'en fonction des endroits où l'on se trouve, les intérêts divergent grandement. Vous comprendrez ainsi pourquoi notre position est complexe.