Intervention de Christophe Aubert

Réunion du lundi 7 juin 2021 à 18h10
Commission d'enquête relative à la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés et ses conséquences

Christophe Aubert, membre du conseil d'administration d'Engie :

Je continue d'avoir un doute. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas pris part au vote, alors que j'étais favorable à cette vente de participation financière.

Nous, administrateurs, devions choisir une offre intégrant des dispositions antitrust et séparant les activités ou une offre conservant l'intégralité de cette opération.

L'APE aurait pu proposer de se porter acquéreur des 29 % et chercher par la suite un repreneur n'ayant pas de difficultés avec la loi antitrust, ce qui aurait permis de conserver l'intégralité de Suez.

Or l'APE ne s'est pas exprimée sur le sujet. Elle était d'accord sur les questions de prix. De plus, nous nous accordions tous sur le projet industriel, qui intégrait des dispositions antitrust qui nécessitait la séparation des activités.

Il s'y est ajoutée la question de l'OPA hostile. Celle-ci était-elle la raison du vote contre ? Je l'ignore.

L'ensemble des organisations syndicales et le conseil d'administration ont demandé le maintien de l'intégrité de Suez. Or pour qu'une entreprise reste intègre dans son périmètre, il faut que le repreneur ne soit pas soumis à des dispositions antitrust qui l'empêche de le faire dans son intégralité.

Nous ne pouvons pas apporter la réponse à votre question sur la position de l'État, car nous ne la connaissons pas. Nous continuons à nous poser de nombreuses questions.

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