La maquette financière du plan Eau DOM fait partie des 800 millions d'euros.
Le plan Eau DOM n'a pas totalement répondu aux attentes des opérateurs. Un contrat de progrès a été signé sur le périmètre de Marie-Galante, et un autre à Cap Excellence. D'autres zones n'ont pas été concernées par le plan.
Pendant deux ans, des diagnostics ont été établis, mais les finances nécessaires pour mettre en œuvre les priorités diagnostiquées n'ont pas été libérées par les opérateurs.
La région et le département se sont donc substitués au plan Eau DOM afin d'investir massivement dans le renouvellement des réseaux, des conduites et des canalisations, ainsi que dans la création d'unités nouvelles de production.
Il est dommage que certains territoires n'aient pas été concernés par le plan Eau DOM. Les difficultés de la régie de Grand Sud Caraïbes s'accroissent, et nous nous retrouvons dans une situation préoccupante.
Le croisement des finances de l'État, de la région et du département allonge la durée d'exécution des contrats. Or la simplification et la rapidité sont de mise, car les contrats qui pèsent sur les usagers s'avèrent catastrophiques.
Le temps administratif doit être compatible avec le temps économique. Les délais de mise en œuvre des marchés et leur délai d'exécution font peser des contraintes supplémentaires aux usagers, ce qui n'est plus acceptable.
La création d'une structure unique représente une bonne opportunité, mais tout le monde doit s'entendre dès le départ sur la hiérarchisation des investissements, sur la maquette financière et sur la libération des fonds.