Oui. La fiscalité en Guadeloupe est fragile. En raison de la sévérité de la crise, nous recouvrons moins. Nos taux sont au plafond ; la législation exigerait que nous doublions les redevances, mais nous n'y parvenons pas, car l'état financier des EPCI s'est fortement dégradé.
Chaque année, nous émettons 8 millions de titres, et nous en collectons 30 %.
Nous sommes obligés de réduire la voilure de nos interventions, nous nous concentrons sur des schémas structurants, qui permettent une meilleure visibilité des élus sur les enjeux du service public de l'eau et de l'assainissement.
Au mois de juin, nous allons restituer un schéma relatif au patrimoine des EPCI, tous opérateurs confondus, afin de connaître les réseaux et les équipements. Cet outil d'aide à la décision sera pertinent dans le cadre de la création d'une structure unique.
Nous travaillons actuellement à un schéma de l'eau et de l'assainissement à l'échelle de la Guadeloupe, afin de donner une visibilité aux opérateurs, de leur permettre de réaliser des économies et de gérer les régulations d'un bassin à l'autre, de façon plus pertinente, pour éliminer les tours d'eau.