L'État a toujours été au fait de la situation de l'eau en Guadeloupe. Aux associations et fédérations qui se tournaient vers eux, lors de réunions, les préfets répondaient : « ce n'est pas à l'ordre du jour ». Certains Guadeloupéens m'ont montré des factures de 1965 comportant des provisions pour travaux. Or il nous est maintenant demandé de payer ces travaux !
D'aucuns crient « haro sur le baudet ! » à propos du SIAEAG, mais il n'est pas le seul en cause. Nous nous en sommes retirés, parce que les politiques nous ont écartés. Personne n'a jamais voulu discuter de ce qui s'est passé à Veolia, or cette entreprise a fermé sa filiale en partant avec des millions d'euros.
J'ai suggéré au préfet, lors d'une réunion, d'installer une usine de dessalement dans deux ou trois communes.
Quoi qu'il en soit, il faut retrouver ceux qui ont pris l'argent. M. Amélius Hernandez a peut-être commis des erreurs, mais il n'est pas le seul. Or personne ne souhaite parler de Veolia ni du contrat signé par le conseil régional, interdisant d'attaquer Veolia en justice. Les coupables doivent payer pour que les Guadeloupéens disposent enfin d'accès à l'eau et à l'assainissement. Ce service pose d'ailleurs un vrai problème de facturation. Pour cette raison, nous avons demandé l'installation de deux compteurs distincts.