Il a été constaté, lors de multiples réunions, indépendamment de la présidence de l'assemblée, que de nombreux intervenants s'exprimaient à tort et à travers en parlant avec autorité de ce qu'ils ne connaissent pas. Il en résulte une perte de temps décourageante, qui empêche de traiter comme il se doit les problèmes. Le président actuel du conseil régional a récemment accepté, ainsi que le pilote de la commission de préfiguration du SMO, de mettre en place des formations destinées aux élus et aux dirigeants d'associations, dans la mesure où trop peu d'entre eux connaissent le code général des collectivités territoriales ou même l'existence d'un livre III du code des relations entre le public et l'administration, sans même parler des procédures réglementaires ou du droit des usagers. Beaucoup ne savent même pas lire une facture ni déposer une réclamation et ignorent qu'un comptable public ne peut pas assumer en même temps le rôle de comptable de l'ordonnateur.
Il me semble impératif de s'appuyer sur des personnes compétentes, aussi bien parmi les élus qu'au sein des régies ou des associations d'usagers. Le taux très faible de consommation des crédits de formation dans les budgets prévisionnels montre suffisamment ce déficit de formation. Ce n'est que par l'intermédiaire de personnes correctement formées que nous prendrons efficacement part à la restructuration du service public de l'eau et de l'assainissement.