Catarina de Albuquerque, ancienne rapporteure de l'Organisation des nations unies (ONU) sur le droit à l'eau potable et à l'assainissement, a déclaré que « la participation active des usagers du service par rapport aux décisions relatives à la technique et à la conception est le seul moyen de garantir une véritable acceptabilité ». Selon les textes internationaux relatifs aux droits de l'homme, les États doivent assurer une participation active, libre et significative des usagers aux processus décisionnels relatifs à la gestion des services d'eau et d'assainissement.
Le droit à la participation figure dans l'article 21 de la déclaration universelle des droits de l'homme, dans l'article 2 de la déclaration sur le droit au développement, dans l'article 25 du pacte international relatif aux droits civils et politiques, dans la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, dans la convention relative aux droits de l'enfant et dans la convention relative aux droits des personnes handicapées. L'objectif de développement durable (ODD) 6, relatif à l'accès universel à l'eau potable et à l'assainissement, mentionne, au point 6.b, la participation de la population locale à l'amélioration de la gestion de l'eau.