Je répéterai ce que j'ai déjà déclaré devant la commission d'enquête parlementaire sur le chlordécone. Certains des militants associatifs que nous sommes exercent encore une activité professionnelle. Dès lors que vous luttez contre des abus de pouvoir, perpétrés aussi bien par des clans que des puissances économiques, vous représentez une cible. Vous devez surveiller vos propos, dire ce qui doit être dit avec les mots qui conviennent, sans complaisance, mais en veillant à ne pas outrepasser les bornes prescrites par la loi.
L'association Vivre ne se laisse pas arrêter par les pressions qu'elle subit, mais nous ne doutons pas que certains de nos interlocuteurs agissent contre nous, en décriant par exemple nos aptitudes ou en divulguant certaines informations, lors d'une candidature à un emploi. Je n'affirmerai pourtant pas que nous sommes en danger.