Vous touchez là à l'un des problèmes relatifs à la gestion de l'eau. Ni la région ni l'État ni les communes n'en sont responsables, car elle relève de la responsabilité du SIAEAG et de ses actionnaires. Mais ce n'est même pas la peine de l'attaquer, puisqu'il est déjà en faillite. Selon le discours qui nous est tenu, il n'y a rien à faire. Nous attendons donc. Toutefois, nous ne constatons pas de progrès rapides. La situation ne me paraît pas meilleure aujourd'hui qu'il y a cinq ans. Je passe sous silence le prix de l'eau, de 40 % supérieur à la moyenne nationale.
Nous gérons quatre hôtels, que nous avons tous équipés d'un système pour pallier les coupures d'eau. Quand nous ajoutons à la facturation du distributeur le coût de nos investissements et du fonctionnement de nos solutions, notre eau nous revient à 13 euros le mètre cube, soit cinq fois son prix en métropole. La consommation d'eau de l'hôtel La Créole Beach se chiffre à 150 000 euros par an, or elle nous coûte en réalité le double, sans que notre système de citernes nous donne pleinement satisfaction. De toute manière, comme, sans eau, notre activité ne pourrait se poursuivre, nous sommes contraints de nous en procurer à n'importe quel prix.