Chaque fois que j'ai demandé « qu'en est-il de la DSP à la Générale des eaux ? », un grand silence a accueilli ma question. Personne n'y a jamais répondu. Chaque année, la Générale des eaux recevait du conseil général, à l'époque chargé de la gestion de l'eau, la mission de s'en occuper à sa place, assortie des financements correspondants.
La Générale des eaux s'est retirée de notre territoire dans la précipitation. Le Président François Hollande a procédé au mandatement d'office de 10 millions d'euros, confiés au SIAEAG pour le compte de la Générale des eaux. Aujourd'hui, nul n'en parle.
Nous accusons nos élus de mauvaise gestion et le personnel de la Générale des eaux d'avoir perçu des salaires exorbitants, sur décision de ses dirigeants. J'aimerais que toute la lumière soit faite sur le comportement de la Générale des eaux. J'aimerais aussi qu'elle nous explique pourquoi, pour des raisons d'ingénierie informatique, nous sommes restés deux années sans facturation de l'eau. Qui en porte la responsabilité ? L'État était tout de même chargé du contrôle de légalité, et donc de contrôler l'emploi des fonds publics. Des entreprises en difficulté parce qu'elles n'ont pas pu travailler se retrouvent aujourd'hui en liquidation. Elles sont donc doublement pénalisées.