Mon collègue de la chambre de commerce et d'industrie (CCI) et moi-même ne nous opposons pas. Nous envisageons le problème sous des angles différents. Il suffirait de nettoyer le barrage de Gaschet, en mesure de desservir en eau le nord de Grand-Terre, et le barrage de l'Étaye, sur la commune de Saint-François. Les exploitations agricoles ne se situent pas toutes près de la mer. Des usines de dessalement ne résoudraient donc pas forcément le problème des agriculteurs.
Des investissements ont déjà été réalisés. La remise en état du réseau m'apparaît comme une priorité pour l'agriculture. Le plus souvent, les décisions appartiennent aux payeurs. Il revient donc aux responsables d'évaluer l'intérêt de privilégier l'agriculture, à l'heure où nous sommes de plus en plus incités à manger plus sainement et à consommer plus de produits locaux.