En considérant le coût des prestations réalisées depuis ma prise de fonction, le système de rémunération du personnel et les coûts d'intervention par exemple, j'en conclus qu'il y a des choses à revoir.
Aussi, fondamentalement, si nous avions su actionner la concurrence dans le cadre des marchés publics, les prix appliqués auraient été plus normaux. Il est de notoriété publique que souvent, les entreprises privées facturent davantage les collectivités publiques lorsqu'elles savent que ces dernières sont dans l'incapacité de respecter des délais de paiement de 30 jours conformément à la loi.
Dans ma commune par exemple, j'ai donc mis un point particulier à négocier avec les entreprises privées afin de les assurer que nous paierons dans les temps et qu'ils ne nous surfacturent pas. Aussi, nous procédons systémiquement à des mises en concurrence.
L'exiguïté de notre territoire constitue un handicap, notre modèle économique n'est pas celui de Paris ou de l'Île-de-France où il est possible de faire jouer la concurrence en raison de volumes d'affaires plus importants. Aussi, par rapport à ses marchés, j'estime que le SIAEAG est davantage en position de subir que d'agir.
Des choses sont à revoir, notamment le fait d'accorder une importance bien plus grande à la commande publique et à la mise en concurrence.