Effectivement, puisque ces créances sont majoritairement dues par des entités publiques.
Si l'on considère les créances relevant uniquement des particuliers, la somme avoisine 12 millions d'euros.
Eau d'Excellence par exemple, qui constitue une régie de Cap Excellence, doit environ 14 millions d'euros, de même que la Communauté d'agglomérations Grand Sud Caraïbes. Nous avons récemment reçu une condamnation de cette dernière confirmant que la somme est bien due.
En ajoutant les gros comptes comme ceux des hôtels et des entreprises, nous atteignons 16 millions d'euros.
Vous constatez comme moi que ces créances concernent des structures parfaitement viables. Des syndics de copropriété, notamment du secteur de la Riviera et jusqu'à Saint-François, doivent d'importantes sommes.
Aussi, avec le directeur régional des finances publiques, nous avons décidé de lancer des procédures afin de recouvrer ces sommes. Dans les comptes du SIAEAG, elles représentent près de 16 millions d'euros.
Vous constatez donc que les difficultés financières du SIAEAG ne sont pas générées par les ménages de la Guadeloupe, mais bel et bien par des entreprises, des collectivités publiques et des syndics de copropriété.