Compte tenu de notre niveau de dettes, dès qu'une somme est encaissée, je procède immédiatement à un mandat prioritaire.
Nous sommes donc en relation avec le comptable public pour suivre notre plan de trésorerie qui dépend essentiellement du recouvrement amiable des créances des ménages des usagers du SIAEAG.
Nous avons donc élaboré un plan de trésorerie prévisionnel qui est ajusté en continu et nous ne pouvons compter ni sur une régularité des recettes ni sur une régularité des dépenses.
Ainsi, la semaine dernière, j'ai fait une liste de mandatements prioritaires à hauteur de 980 000 euros, car il devenait urgent de payer Électricité de France (EDF). Il était donc essentiel de la désintéresser sous peine de nous voir couper l'électricité et d'empêcher les usines de fonctionner.
Il s'agit donc d'un cercle vicieux et si personne n'y met fin, nous ne pourrons jamais nous en sortir. Si nous pouvions désintéresser l'ensemble des fournisseurs de leurs dettes commerciales, la situation serait plus facile pour nous, mais cela implique que les créances publiques, qui sont loin d'être négligeables, puissent rentrer.
Pour fonctionner, le SIAEAG a besoin de disposer de 3 millions d'euros par mois pour payer les salaires (800 000 euros environ), les emprunts et les fournisseurs.